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Mateo Falcone ; La Vénus d'Ille
de Prosper Mérimée
Gallimard, 2001, 152 p. (La bibliothèque Gallimard ; 76)
Mateo Falcone est un homme fier et respecté de tous. Sa femme ne lui a donné qu'un fils, qu'il élève dans le respect des traditions corses. Mais le petit Fortunato, du haut de ses dix ans, dénonce un brigand en fuite en échange d'une montre... Honneur et trahison dans les parfums du maquis... Quant à monsieur de Peyrehorade, il a découvert une statue, l'adule et en fait la pièce maîtresse de son jardin. La Vénus de pierre impressionne, et on voit en elle un objet animé. Paraît-il qu'elle voudrait se marier avec le fils du vieil homme ! Il est déjà pris ? Tant pis. C'est tout de même étrange qu'il soit retrouvé mort le lendemain de son mariage... L'accompagnement pédagogique permet une étude de la nouvelle comme forme. La présence du fantastique dans La Vénus d'Ille, sous la forme d'une énigme policière, permet aux lecteurs de se familiariser avec le genre. Une étude des différents modes de discours apporte enfin un éclairage nécessaire à la compréhension des récits.
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